vendredi 12 novembre 2010

des bons sites


vendredi 23 juillet 2010

Jeudi Noir prépare sa rentrée

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Jeudi-Noir prépare la rentrée

Rendez- vous Mercredi 21 Juillet à 17h, 11bis rue de birague Paris 4ème

82% des jeunes de 16/25 ans pensent qu'il est difficile de se loger pour un jeune, 67% pensent que la situation va encore empirer. (Etudes TNS Sofres du 17/06/10).

Ils ont raison ! Etudiants, stagiaires, précaires, en CDD, en période d'essai, les jeunes sont les principales victimes de la crise du logement. Le prix du logement représente environ 20% des revenus des moins de 30 ans, quand il ne grimpe pas jusqu'à 40% en région parisienne. 7% seulement des étudiants ont accès à un logement étudiant.

Face à cette situation, le gouvernement ne réagit pas alors qu'une mesure de régulation des loyers est urgente et permettrait, en encadrant les prix, de favoriser l'accès au logement des plus précaires.

Alors que la spéculation immobilière est de retour, que les prix des loyers augmentent de nouveau, Jeudi Noir reprend sa bouteille de mousseux et revient pour dénoncer ces scandales.

Rendez- vous Mercredi 21 Juillet à 17h,

Dans l'immeuble réquisitionné de la place des Vosges,

entrée 11bis rue Birague Paris 4ème, métro Bastille/ St Paul

Pour une action festive et militante.


Editeur : Jeudi-Noir
http://www.jeudi-noir.org

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mardi 27 avril 2010

RDV pour interpellation de ministre demain mardi 15h30

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Benoist Apparu aura l'expulsion de Mme T. sur la conscience

Rdv pour une action « interpellation bruyante de ministre » Mardi 26 avril 2010 métro Rue du Bac à 15h30

Au moment de la conférence de presse de présentation du Grenelle 2 (invitation presse : ici)

Plan de l'action : ici

A la rue pour une dette de 4 000 euros. Le collectif Jeudi Noir et le nouveau Réseau « Stop aux expulsions locatives » (Resel), n'ont pas pu empêcher l'expulsion locative de Mme T. et ses deux enfants de 5 et 7 ans. Hier à midi, au 262 avenue Daumesnil (12ème arrondissement de Paris), les forces de l'ordre sont venues la mettre à la rue, sans lui proposer de solution autre que d'« aller voir une assistante sociale ». Les services sociaux en catastrophe ont fini dans la soirée par lui décrocher une misérable semaine dans une résidence sociale du quartier, puis une autre dans un hôtel plus loin…

Quel est le crime de cette mère célibataire ? Hôtesse d'accueil payée au SMIC, elle avait toujours payé son loyer dans le parc privé : 957 euros par mois, jusqu'à une période de chômage où elle a vu sa dette locative augmenter. Depuis quelques mois, Mme T. pouvait à nouveau payer ses loyers et avait même commencé rembourser sa dette. Il ne lui restait plus que 4 000 euros à payer.

Comble de l'absurdité, Mme T., qui demande un logement social depuis quatre ans, a été reconnue l'an dernier comme prioritaire au « DALO » (droit au logement opposable). C'est donc une famille que l'État s'est engagé formellement à reloger qu'il vient pourtant… d'expulser ! Jeudi Noir dénonce une expulsion inhumaine et totalement absurde. À 93 euros la nuit, l'hôtel « social » dans lequel dorment Mme T. et ses enfants, dans deux mois, les contribuables auront payé à un marchand de sommeil l'équivalent de ce que la famille devait à son bailleur…

Cette politique n'est pas une fatalité, elle résulte d'un choix parfaitement politique, qui ne répond même pas à une logique comptable. En réalité, Benoist Apparu l'a dit et répété : en refusant toute clémence, il s'agit pour lui d'envoyer un signal aux propriétaires pour les rassurer sur la fermeté du gouvernement. Que ne ferait-on pas pour conserver sa clientèle électorale… Chaque année, ce sont plus de 11 000 expulsions locatives qui sont effectuées avec le concours de la force publique. Et ce chiffre risque encore d'augmenter cette année en raison de la crise économique.

Jeudi Noir dénonce le cynisme d'un secrétaire d'État à mi-temps face à une crise du logement qui redouble d'intensité. Au moment où Mme T. se retrouvait à la rue, se demandant où elle passerait la nuit, et comment annoncer la nouvelle à ses enfants à leur retour de l'école, que faisait le secrétaire d'État au Logement ? Miracle des nouvelles technologies, son profil Facebook nous l'apprend :

« Avant de participer ce soir au Bureau Communautaire, j'ai assisté cet après-midi à l'AG de la Fédération Départementale de la Boulangerie de la Marne. Ce fût [sic] l'occasion pour moi de rendre hommage à cette belle profession. »

(authentique : source)

Jeudi Noir réclame :

Ø La réintégration de Mme T. dans son appartement

Ø Un moratoire sur les expulsions sans relogement

Ø Le rétablissement à leur niveau antérieur des fonds destinés à indemniser les propriétaires victimes d'impayés

Ø Le rétablissement des aides à la pierre de l'État pour la construction massive de logements vraiment sociaux.

Contacts : infos@jeudi-noir.org - http://www.jeudi-noir.org


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jeudi 22 avril 2010

ANNULATION / RDV matinal contre les expulsions ANNULE

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Re-bonjour

le RDV anti-expulsion est reporté... la prefecture reporte l'expulsion (elle ne l'annule pas) donc on maintient la pression mais pas le rdv demain.

Vous pouvez dormir donc, désolé pour les mails... A tres vite L'équipe de Jeudi-Noir


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RDV matinal contre les expulsions

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Bonjour à tous !

Jeudi-Noir et le RESEL (REseau Stop aux Expulsions de Logement http://www.stopauxexpulsions.org/) vous donnent rendez-vous demain vendredi 7h du matin (si !!)...

Café sur place (sous réserve).

RDV dans le métro Bastille, sur le quai de la ligne 8 direction Créteil.

A demain ! L'équipe de Jeudi-Noir www.jeudi-noir.org


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lundi 29 mars 2010

Action Rendez nous notre pourcent mardi midi

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1% logement : Rendez nous notre pourcent !

Rdv pour une action choc made in Jeudi Noir mardi 30 mars 2010 métro Bonne Nouvelle à midi (devant le Rex)

Réuni à Roubaix le mardi 30 mars, le « 1% Logement » organise en grandes pompes son premier Congrès depuis dix ans et change de nom pour s'appeler désormais « Action Logement ». Un Congrès « refondateur », comme ils le prétendent, ou plutôt une opération de camouflage des turpitudes passées et d'enterrement des vieux dossiers ? Changer de nom c'est facile, changer de pratiques c'est plus dur…

Depuis sa naissance, Jeudi Noir essaie d'alerter sur les dérives du 1% logement. Ces dernières années, les frasques de ses dirigeants enfin médiatisées (Jaguar de fonction, parachute doré, indemnités faramineuses pour des fonctions « bénévoles », évaporation de fonds tous azimuts…) lui ont enlevé toute crédibilité, permettant au gouvernement de lui siphonner une partie de ses 4 milliards d'euros annuels et de compenser les coupes budgétaires.

Mais à l'heure où la bulle de l'immobilier éclate enfin, les dirigeants du 1%, représentants du Medef, vivent toujours dans la leur, avec la complicité des syndicats. Jeudi Noir appuie là où ça fait mal et révèlera mardi un rapport interne confidentiel que le 1% aurait préféré enterrer, qui montre que rien n'a changé ou si peu !

Jeudi Noir repose les questions sensibles :

Ø Pourquoi est-ce le Medef qui s'occupe de nos logements ?

Ø Pourquoi faut-il des dizaines de « collecteurs » pour prélever une cotisation obligatoire auprès des entreprises ?

Ø 252 millions de frais de fonctionnement pour l'UESL, ça commence à faire beaucoup, non ?

Ø 8 000 euros par mois pour une réunion hebdomadaire, on peut postuler quelque part ?

Ø Un siège social dans le 16è, est-ce bien raisonnable ?

Ø Pourquoi est-ce qu'on subventionne plus les travaux des accédants à la propriété que les logements des mal-logés ?

Ø Pourquoi la Foncière logement finance-t-elle des logements sans plafonds de ressources ni de loyers ?

Jeudi Noir refuse cette opération de blanchiment généralisé et demande solennellement la création d'une commission d'enquête parlementaire pour faire la lumière sur cinquante années d'abus de biens sociaux et donner les suites judiciaires qui s'imposent.

Contacts : infos@jeudi-noir.org - http://www.jeudi-noir.org

Le 1 % est le symbole de notre ras-le-bol à l'égard d'une politique du logement qui mobilise des milliards qui ne profitent pas réellement aux mal-logés. Pour en savoir plus sur le 1% Logement, vous pouvez lire

§ le chapitre que nous avons consacré à ce dispositif paritaire : http://www.mouvements.info/1-logeme...

§ Ainsi qu'une présentation de l'usine à gaz patronal (avec des témoignages édifiants…) : http://ministeredelacrisedulogement...


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mercredi 10 mars 2010

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Sur le libéblog / Les promesses de madame Pécresse

A lire ici http://ministeredelacrise.blogs.liberation.fr/logement/2010/03/le-21-janvier-dernier-nous-avions-profit%C3%A9—dun-meeting-de-lump- %C3%A0-deux-pas-de-la-place-des-vosges-pour-interpeller—val.html

et RDV samedi13 mars à 15H place de la République à Paris pour manifester contre la reprise des expulsions ! A tres bientot L'équipe de Jeudi-Noir


Les promesses de madame Pécresse

Le 21 janvier dernier, nous avions profité d'un meeting de l'UMP à deux pas de la place des Vosges pour interpeller Valérie Pécresse sur les problèmes de logement en Ile-de-France, en particulier pour les jeunes. Comme les gardes du corps de François Fillon s'étaient invités (gentiment) dans la discussion, Valérie Pécresse nous a conviés quelques semaines plus tard sur sa péniche de campagne. A vrai dire, il n'y a pas eu d'annonces fracassantes. Enfin, presque, mais vous allez voir…

Nous étions donc reçus par la candidate et pas par la ministre, c'est-à-dire par celle qui fait les promesses et pas par celle qui est censée les tenir. Premier point, qui peut être réellement intéressant, elle ne veut pas faire de distinction entre étudiants, apprentis, jeunes travailleurs... Si elle devient présidente de la Région, elle veut construire des logements pour tous ! Comme il y a un véritable manque de logements, il faut faire feu de tout bois (je vous passe le couplet "Huchon, l'a rien foutu").

Une chance, elle est tombée sur un architecte –un vrai– Wilmotte, il s'appelle. Il propose de faire des petits cubes en bois, 13m2 pour les célibataires, 24m2 pour les couples. On pose le tout sur une barge placée en bord de Seine, comme ça pas de problème de foncier à résoudre. Il y a le même projet à Lyon. Cependant, comme dans Paris intra-muros, c'est un peu difficile de placer des barges sur tous les quais, Valérie propose un autre projet, de Jean Nouvel celui-là : un pont habité sur la Seine, du côté de Tolbiac. Au premier niveau, des commerces et restaurants qui financent la construction, au deuxième niveau un "Learning Center", et au troisième, 1000 chambres étudiantes. J'ai quelques doutes sur les 1000 chambres. Même en les montant sur 2 niveaux, ça nécessiterait de couvrir la Seine sur plusieurs centaines de mètres de long, sans parler des problèmes d'éclairage.

Bref, de grands projets, très beaux, censés coûter moins chers que des constructions classiques, mais qui sont plus de l'ordre du gadget que d'une véritable politique de logement. Quand on fait remarquer que c'est très bien de vouloir construire –c'est nécessaire– mais qu'on pourrait peut-être commencer par ne pas démolir, en donnant l'exemple de la Cité Universitaire Jean Zay à Anthony, Valérie Pécresse s'exclame "mais vous savez très bien que c'est un problème politique", rappelle que le département des Hauts-de-Seine s'est engagé à remplacer les chambres démolies (où ? quand ?) et change de sujet.

C'est vrai, quelle naïveté de notre part aussi de vouloir parler de problème politique avec une tête de liste aux régionales, accessoirement ministre responsable des CROUS... Intéressons-nous plutôt aux vrais sujets ! D'ailleurs, avons-nous un casier judiciaire vierge ? Après tout, Jean Perrin, l'inénarrable président de l'UNPI (l'Union Nationale de la Propriété Immobilière) nous a bien comparés à des pirates qui prennent les enfants en otage dans les maternelles... Aussi, quand on émet un doute sur les engagements de la ministre, par exemple à propos des travaux du 24, rue de la Harpe qui n'ont toujours pas commencé plusieurs mois après la date prévue, elle est toute surprise et s'engage à vérifier ce qu'on lui dit, ce qui est très gentil de sa part. Enfin, on aborde presque au hasard le sujet de la Marquise, et là, on s'entend répondre que les habitants étudiants pourraient peut-être obtenir une chambre en CROUS jusqu'en août prochain... Quel dommage qu'ils ne l'aient pas obtenue en septembre dernier !

• Christophe Driesbach (Jeudi Noir)


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